La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

On n'empêche pas les anges de mourir.

 

 

Là où s’étreignent l'astre et la solitude sous le sceau des dernières heures.

Ma mère, mon enfant, ma flamme, mon oubli...

Tes sourires, mendiant du matin, sont des rimes entre mes doigts.

L'innocence d'un gamin, cueillir un brin de jasmin,

sans savoir qu'il y aura un demain...

Tes lèvres restent ces ballerines scandinaves.

Je retrouve ta main glacis d'un jardin.

Je ploie,

langoureuse dérive,

les sanglots sont sans loi...

Un instant de plus sur la file d'attente,

erre l'artiste,

môme d'une bohème la prunelle tiède au petit trot. 

D’un frisson de novembre arrimer le ballot de toute une vie.

J'entends encore le bruit de tes sabots,

ta marche en avant dans les neiges éternelles.

Les chevaux de bois de mon premier carrousel ont replié leurs ailes.

Grelotte l'orgue de Barbarie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rachel https://static.blog4ever.com/2006/01/94307/824369001447790619.gifDésir

 

 

 

 

 



15/08/2017
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