Parfum de lingerie.
Les fuyantes du cœur, veuve sourde, quand la parole s’absente … L’adage des draps blancs, tamis, je te regarde partir tout doucement, quand reviendras-tu ? Je ne sais pas … Je ne sais si j’en reviendrais de ce monde parallèle ou nos yeux ne se croisent plus, la diligence de nos regards, nos paupières s’endorment, berceuse au gré de tes cils. Tout au fond d’un placard, jolie bohème abandonnée, tes rides auscultent mon présent. Ton visage dans ce tiroir m’interpelle colique des années, le colloque glauque d’un feuillage printanier où la sève faiblit. Eh ! Lady … Les onomatopées d’un corsage flottant, un fantôme dans le vent berce mes seins fuyants, la maturité me vainc de petits fruits blets sous la dentelle du temps, le velcro de mon corset, scratch muet. Le chut … De mes reins, la chute du mur de Berlin … La douceur de la mue automnale me chagrine. La rosée de mes matines, perles nacrées de givre, la fugue du baiser tiède, le musée de mes lèvres, une gerbe à la main, nulle rose de la beauté du diable n’est bourgeon éternel dans le jardin d’Éden.
Ma plume papier buvard des gouttelettes d'encre de mon cœur. Flirter quatrain, caresser poèmes, ma prose libertine n’en fait qu’à sa tête … Le blues d’une muse, la digue du fusain, des lignes sur la jetée, la rose à la main.
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