Passerelle d’un océan blanc …
J'allais par les sentiers, passeuse, mes mains crispées sur une balancelle … Parce que les mots portent le poids de la vie je me suis arrêtée sur une page blanche … Ma prose libertine aime la chopine sans virgule de mes phrases extraverties. Á mamelles pleines je tétouille, gorgées d’un encrier introverti, la tétée à la tétine vaporeuse d’heures creuses, l’ami Pierrot me connaît bien, à sa chandelle se fondent le sucre d’orge et les pas du vieillard. La canne à la main se balance le temps, ballot dans le vent. Le cœur palan, l’oubli abri Sud, côté jardin, se dérobent les souvenirs, mendiants de marge et la vie sous l’auvent d’interlignes me presse des caresses de ses lignes. De la dame au camélia aux feuilles mortes jonchant les trottoirs d’une chambrée au lange pâle, la cotonnade de draps blancs, filin de la femme aux cheveux blancs, fillette tes menottes ont goûté au naufrage du printemps. L’hirondelle du faubourg aux brindilles d’un nid d’amour a retrouvé sa couche ...
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