Petite bohème …
Un vol d’oies sauvages effleure ma prunelle, un petit brin de liberté me chatouille la main… Un portrait inachevé, mes pas tremblent un peu, mes pieds fouinent au milieu de ces petits cailloux blancs. Une autre galipette du temps, levrette furète quelques instant la prairie de cette enfance où seigneur somnole ce ciel blanc. Hirondelle ivre ma vie s’apprît à voler dans l’innocence d’un cœur d’enfant où les saisons sont des immigrées vaquant à peindre le temps. Une lune pour nurse au corsage d’une infinie dentelle sculptée au vent. Les ailes d’un lointain voyage, naufrage au firmament volète duvet un court-métrage, un noir et blanc … Une voilette de cendre novembre et ses méandres, lacets usés, me reste des sandales aux pieds. La marche du soldat blessé. L’insensé de tranchées déshabillées, mes rêves sont des va-nu-pieds à la connivence des quatre chemins. Ruines orphelines deux trois souvenirs de ces gestes oubliés, fagots, flotte à la bise leur chemise. Mélopée de larmes clandestines un vieux chandail sur la poitrine. Le blues à fleur de peau les neiges éternelles et leur vieux métro. L’appel du drapeau blanc ta main en filigrane du bout des doigts se dessine calanque au soleil levant, un brouillon d’émotion, papier buvard sous la corrosion.
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