Petite graine …
Mon plus beau chagrin de vie, sifflote petite mélodie … Merci à la môme sauvage. Froisser des pages, carton mâché, Mira dormait c’était pourtant l’été indien … L’encre chinée, chinait papier gueule de vaurien, la petite Margot au bord de l’eau regrette ces gestes de papier. Ma petite vie, Lili, un brouillon de prunelle, je regarde au fond d’un puits. Bohème au vent et draps blancs. Un chandail bleu marine, pull-over blues de gamine, balancelle et vertige, le cœur filigrane, mots de gitane … Un décalque de septembre tremble le temps … La grande affiche, un court-métrage, un noir et blanc, ma Gauloise au bord des lèvres, ma bohème chambrette au loin … Miette de pain, petit violoncelle au creux de ma main un tango argentin. J’ai froid et j’ai faim d’un après de champ de blés … Mira dort, un mirador, des barbelés. Dis-moi Lili une petite fatigue, se trimbale un jour de pluie … Mira s’enfuit, aube cendrée, un vol d’oies sauvages, une musique de Vienne, lui viennent païennes des larmes à l’ancienne, un calque de Venise, la reposée de la biche. Une petite folie quand chagrine la vie la dame au camélia, une petite fleur de lilas tout là-bas.
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