Poupée de papier.
Un soupçon de fièvre coule sur sa bouche prêteuse de soupirs … Dans l’aubade des reflets de ses yeux danse l’univers, ouvrière du bal du temps, les paupières en valseuse. Grand ouvert le livre de la vie au creux de sa paume, pomme rouge au ventre creux, elle quémande pépins pour accompagner ses pas de danse et épluchure pour robe de soirée. L’âme en vadrouille, son cœur aspire pour d’autres cieux, volutes d’orée et d’amour tourbillonnent dans le pourpre de ses lèvres. L’important c’est la rose, celle qui entre ses dents va éclore d’un baiser de diseur de bonne aventure. La disette c’est toujours pour demain lorsque les projecteurs s’éteignent que le jupon froissé se repose sur le chevalet du peintre alors le pinceau repu de teintes s’endort et la toile s’estompe dans sa couche de bienheureuse.
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