Prométhée.
Á celui qui n’a rien compris
de l’histoire d’une vie
qui s’enfuit,
de la fuite
de ce cœur
attendri
canne blanche à la main.
Une main accrochée à ce clocher qui glisse,
qui amène les jeunes amants aux marches de l’église,
qui séparent les vieux amants au septième péché de l’église,
sur le parvis de cette église on se sent nain,
bouche sans bruit,
les yeux émiettés.
Á contre-jour l’amour s’effilochant,
feuilles mortes au printemps.
D’un cœur donneur
je fus éprise.
De sa main tendue et mendiante
je pris pitié,
quand sa paume
fut repue,
je n’étais plus
qu’un souvenir filant
entre ses doigts.
Du bout des doigts
échappe le cœur
étoile filante.
* La prose se vêt parfois de la robe des roses.
Et si l'on ose aller jusqu’à la poésie c’est pour vêtir de rose la prose.
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