Rêve diurne ...
Gémissent fantasmes argentés, des dorures pourpres aux éclats de ma stupeur tourbillonnent encore ! Se réveille une lointaine douceur, se chagrinent accablées rumeurs et torpeur … De ces heures si longues renaissent de leurs cendres des soubresauts incongrus. Sommation d’un temps venu où frêles demoiselles regagnent gaiement leur logis maternel. Vous étiez si fières naguère vêtues de rêves de porcelaine … De votre drapé soyeux suintait rivière de diamants, des chapelets de plaisir se joignaient à la fête … Rires de poètes et dentelles s’étreignaient, la veuve trop joyeuse s’enivrait d’un trop plein de baisers ! Les nobles chevaliers, écuyers de renommé, pieds à l’étrier de chaque monture nouvelle se rassasiaient. Amazones en jupons, princes en caleçons, la valse de la déraison était votre horizon. Il n’est plus de saison à l’automne d’une vie d’avoir pour oraison les fruits de la passion.
Victime volontaire, mon incendiaire, brûle en moi, un feu en émois !
Renégat de l’amour, je m’agenouille !
Devant toi sans armure, je murmure !
Troubadour audacieux, ton silence gracieux m’entraîne vers d’autres cieux …
Une fièvre voleuse s’empare de mon dernier songe.
Une nuit rêveuse m’enchaîne à ton corps.
Volupté songeuse, tes formes guerroient.
Dans ma main joyeuse s’endorment des fruits de roi.
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