Réconfort d’une lycéenne.
Que les marches me furent longues, sablonneuse marche solennelle, tant mon rêve fut évincé. Tes lèvres sur ma joue îlot sableux des sables mouvants de la solitude, grappin au temps mes larmes eaux usées. Mes paupières plissées marionnettes des ficelles usées de la tendresse, Pinocchio et son grand nez, des éternuements de rumeurs.
Et la nuit sableuse, et ce mensonge amphibie qui me donne faim …
Sans peur ni fracas je voudrais défaire mes bagages sur une terre avortée, ni lune diurne, ni soleil noctambule où je pourrais fermer les volets de toutes ces semaines au cœur cadenassé, délester mes veines abandonnées, chevet de laine, écheveau de lumière mon pouls délesté, gilet par balle de sa misère.
La vie et ses wagons libres, ses banquettes sur la banquise, ce bonbon interdit qu’on ne peut déplier.
Tu t’es appuyé sur mon épaule, ta main a caressé mes cheveux, une longue mèche lissée du bout de tes doigts s’est dénouée en tresse d’adieu … Et cette palpitation d’une lèvre d’un baiser noyé déguisement d’une larme cachée sous le mascara de mes cils.
Le cœur est un infini filigrane …
Le cœur est une dictée où les taches rouges de l’amour sont les plus tristes fautes d’orthographes de la vie.
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