Repli.
Je laisse venir le temps accrocher son verbe au silence. Une harpe, deux trois pas de danse, je me sens nue, je me sens pâle sur cet escalier à la cadence de prunelle d’ange. La traîne céruléenne m’entraîne marche celée, un soupir, une caresse, je cherche ta main nouvelle adresse, le cœur sous scellés … Les marches s’inscrivent chiffres, ourlet sur les lignes de ma main, un numéro, un autre, les rues s’enchevêtrent. Peut être un demain au bord d’un trottoir, un sourire la bouche escamotée, recoin de ruelle … Avec ma robe bleue, ballade clandestine au milieu de l'oubli, l’ivresse de ce voyage laisse mon cœur à ses délices sous un faux pli de vie.
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