Respirer à petit bruit.
Juste une page jaunie du livre de l’oubli, écrite un jour de mélancolie, une solitude sourde grappille quelques instants de nostalgie. Á petits pas timides, pubertaires, inlassablement les fleurs du mal de Baudelaire restent mon ambroisie … Sonnent les vêpres du cœur, l’esprit de Noël inonde les foyers mais mon âme aveugle, vespérale, chemine sans bruit. Les abcès noctambules de ma conscience déambulent sur un filet de mémoire. Grimoire de fièvre, sépulture de mes vers, où ma prose infidèle joue la roturière invitant, effrontée, les maux de ma bohème. Une ascension en cordée, juste moi et ma vie où toutes deux amoureuses et femmes solitaires, solidaires, marchons en osmose mais la varappe est rude, la cordillère des anges, la corde, fil d’Ariane, s'effile …
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