Papier buvard.
Mets ton cœur dans le mien, ton chagrin, ce n’est rien. Un regard d’un vaurien s’envole au loin. Mes mains caressent tes cicatrices de leurs doigts blessés. Un lutin vagabonde la nuit, malicieux mais incertain. Mes lèvres parsèment de pourquoi les courbes du temps … Mes bras enlacent les feuilles d’automne, le suaire des saisons borde un layon de vie. Chantent au clair de lune, troubadours et sirènes. Pleurent à l’aube des mots d’amour. Brûlent des lettres de bonheur à la commissure de ta bouche. Se consume une lettre dans le feu du passé. Ce présent m’est brasier et voltigent les cendres de l’oubli, les crampes de l’âme.
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