Rose éplorée.
Le pourpre de la patience, le souffle du silence et sur mon front une fièvre de cœur échevelant l’aurore au chevet de l’automne, ses nervures soubresaut d’impatience et sous le sceau du temps, pas de chasseur sur l’herbe tendre, l’ivresse de la tolérance creuse sa tombe. Ô défunt été ! Exode de printemps par tant de rues, vagabond où la rose n’ose s’éclore, ses racines tant de fois lacérées à la hache d’âme. Sa corolle lapidée de mots de bouche, à présent maux de sève, fleur si maladive que nulles de ses épines ne peuvent protéger la fragile chrysalide des sentiments.
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