Les lignes de ma main, quelques lignes sur un chemin …
Quand une mère porte un enfant elle a dans les bras la richesse de son cœur.
Et ma source est tellement profonde que mon esprit s’y noie et devient éternel fantôme flottant inlassablement en sa surface. En marchandant toujours ce même rêve aux épines roses et fines joséphisme, euphémisme Joséphine dans le grenier de l’enfance, je voudrais sentir encore ta peau, paume de mes mots, jeu de paume de mes maux, je me sens comme un peu paumée, petite pomme esseulée …
L’oiseau fait son nid à petits bruits de brindilles. La vie, lit de rivière, se construit dans tous les bruits car chaque brindille est un nid et chacun est châtelain sur la plus haute branche de son arbre.
L’orgueil est écueil précepteur de maux.
J’ai besoin d’une main pour assembler mon cœur, d’un refrain pour assoupir ses pleurs. Dans un jardin au creux d’une rose faire naître le recueil de ma prose enfant de mon cœur. De ce petit gamin qui part souvent trop loin sans baluchon, un caramel mou collé au fond de sa poche, mon cœur est un cortège, en son écrin quelques battements d’un cartable d’écolière, un chemin de vagabond où s’effilochaient mes mots le temps d’une passion, orpheline, quelques arpèges sur le dos, une guitare eldorado.
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