Roses roses, september.
Sur l’esquisse de ta peau se berce l’aviron du bleu de mes yeux. Le grand voilier du temps a tissé sa grand voile sur l’océan de ton âme. J’ai tant rêvé l’amour en étendard de mes vieux jours. Le peuple noir de mes pensées c’est la mer susurrant l’ouragan, c’est cette barque amarrée, traîneau du langage des roses. Berceau du firmament où s’avorte la berceuse des vents en poupe, les sentiments baigneur dormeur au creux des vagues de mon cœur. Se déciment l’or de tes mots, le parfum de ton corps. Mes maux, algues marines accrochées au grand mât de la vie ne sont plus que récif où s’échoue l’envie, petit poète de mes nuits.
Retour aux articles de la catégorie Bourgeon de vie. -
⨯
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 36 autres membres