Roxane.
De sa lèvre dévêtue s’est décousu l’enfant de rue. D’une larme court-vêtue, petite laine sur son cœur gelé, trottine Roxane son pouls. Les fleurs d’un premier rendez-vous dans sa main ourlée d’un feuillage de printemps, des picotements sur les doigts, elle doit, elle ne doit pas goûter à l’ivresse de cet instant … Une guérilla de quelques sentiments, un déshabillé de deux ou trois enjambées, du bout de sa vie, petit rat sur l’estrade des quatre chemins, un caillou blanc, un brin de jasmin, le chiendent puis le vent, buvard du temps.
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