Sacoche.
Me prend l’envie d’écrire un poème à la godille, aux vers traînant toutes mes guenilles de la maternelle à mon cœur bohème, de mon premier chausson au vieux bois de mes sabots. Sabrer champagne au dernier cabaret, ta main sur mon épaule, attendrie comme une môme, la bouche rêveuse et la dormance au cœur. La pelle et la pioche à la main, cherchant trésor enfoui ta prunelle amoureuse. Me griser d’un fusain crève-cœur. M’aigrir, la rime joueuse camouflée sous ta chemise fuyeuse. Un sonnet délabré, de ma plume je ne puis qu’embraser un quatrain. Quatre reins, lointain chemin, et filent les aiguilles. Du bout de mes doigts chas d’une aiguille, file le vers à soie. La gifle joyeuse gourgandine des soufflets du temps et ma main veuve ouvreuse du ballet de la yeuse.
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