La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Sans violence.

 

 

Douleur au grand cœur,

 

tu me meurs, petite lueur.

 

Tu me tiens en laisse

 

canicule du dernier orgasme.

 

Plus de matin juste un écrin,

 

un jardin de silence

 

où une bouche aphone

 

plaide l’innocence.

 

Une feuille de dessin

 

au grain ancien,

 

un portrait au fusain

 

d’un petit musicien

 

qui joue au vaurien.

 

La main d’un magicien

 

où murmure un échos,

 

poème étrangleur, 

 

rimes sans valeur

 

où s’étranglent mes valeureux mots.

 

Où es-tu  val heureux ?

 

Folle sueur où s’emprisonne la frénésie,

 

instant de vie, me vouer à ta panoplie je ne puis.

 

J’aimerais tant me sentir mieux qu’aujourd’hui.

 

 



17/08/2012
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