Savoir aimer sans s’oublier …
Goûter au plaisir d’un amour incertain, les yeux clos, une peinture de Milo, quelques mots bateau du temps, sur la jetée nos gestes à rebours … Le legs de notre amour sur un pupitre d’écolier … Les paroles de nos lèvres sous la fugue de ta bouche, vol d’hirondelle, quand me reviennent nos larmes de Vienne éternelles et cruelles de cette gâtine dentellière de l’autant. T’en souviendras-tu de nos draps sans vertu, de cet étang nu … Du rire de l’autan, des mille et un vent de nos draps étendus. Tous ces rires inattendus, une fièvre à rideau tiré sous l’auvent de tes joues, une chanson d’automne murmure sur ta peau. Je ne nie nullement le jardin d’un nu d’hier, il y aura d’autres nus dans nos jardins d’hiver, d’autres fruits défendus, sous la cape des jours nous réouvrirons nos ailes, aquarelle d’un flirt à l’ancienne. Mon collégien, me revient le satin bohémien de nos nuits, s’agitent mes mains, palpite mon cœur, ma prunelle collégienne en deçà du mouchoir de mes cernes.
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