Temple souverain.
Les années s’entrelacent et mon écriture s’efface …
Gorge moi encore mon ange de toutes ces incertitudes qui me font femme.
Une corolle se fane dans un jardin secret.
Joli petite chose rose à la rosée d'un champ osé,
dans un berceau rouillé
s'angoissent des idées folles.
Une main qui n’ose te tracasser
soudain cinq brindilles te cambriolent
comme un sermon,
un gentleman cambrioleur
et
ces gestes voleurs
si déments !
Inconsciente de ce moment,
tapageuse femme voilée
tu te dévoiles.
Le chant enjôleur des larmes d’une militante peureuse
mais heureuse,
s’étouffe sous un oreiller.
Des plumes s’envolent,
fourbes,
fourberies d’un duvet.
Dans les plis de tes draps novices
se fracassent les prémices
d’une nouvelle mélodie.
Rieuse homélie
sur tes lèvres de vie
se joue une comédie.
et
dans une brèche s’écoule
une étrange farandole
puis soupire tout au fond de mon puits
un innocent soupir
et
s’endort un maraudeur du plaisir
dans ce lieu qui donne la vie.
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