La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Temple souverain.

 

 

Les années s’entrelacent et mon écriture s’efface  …

 

Gorge moi encore mon ange de toutes ces incertitudes qui me font femme.

 

Une corolle se fane dans un jardin secret.

 

Joli petite chose rose à la rosée d'un champ osé,

 

dans un berceau rouillé

 

s'angoissent des idées folles.

 

Une main qui n’ose te tracasser 

 

soudain cinq brindilles te cambriolent

 

comme un sermon,

 

un gentleman cambrioleur

 

et

 

ces gestes voleurs

 

si déments !

 

Inconsciente de ce moment,

 

tapageuse femme voilée

 

tu te dévoiles.

 

Le chant enjôleur des larmes d’une militante peureuse

 

mais heureuse,

 

s’étouffe sous un oreiller.

 

Des plumes s’envolent,

 

fourbes,

 

fourberies d’un duvet.

 

Dans les plis de tes draps novices

 

se fracassent les prémices

 

d’une nouvelle mélodie.

 

Rieuse homélie

 

sur tes lèvres de vie

 

se joue une comédie.

 

et

 

dans une brèche s’écoule

 

une étrange farandole

 

puis soupire  tout au fond de mon puits

 

un innocent soupir

 

et

 

s’endort un maraudeur du plaisir

 

dans ce lieu qui donne la vie.

 

 

 

 



23/08/2012
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