Ti amo.
En ses veines s'écoule
le cyanure de l'amour,
ti amo …
Pas de nappe blanche,
juste un linceul
et une branche
un drapeau blanc
flottant en louange,
veuve noire,
un pinceau de Renoir,
les larmes lavandière,
des maux d’amour
sur un banc,
ti amo.
La poésie romancière
sur la jetée de l’infini,
la vigne vierge,
mes mots d’amour,
canne à l’appui,
restent seuls,
ti amo.
Mes rimes dentelle
d’une pauvre dentellière,
dentellent la vie,
ti amo.
Des battements de cœur résonnent comme un orchestre philharmonique à l’harmonie échevelée et chevet les larmes mourantes sur mes rimes, mélancolie du temps apprenti. Nacre bleutée au fond des yeux, le pas danse d’une affiche, le cœur filoché par l’enfance effilochée, l’âme s’enrhume et on oublie. Repenti sous l’appentis des quatre saisons, la symphonie de Vivaldi, un bout de chemin au bout de mon crayon, un peu d’oubli sur le chevalet, s’enfuit le reste des années.
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