La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Tiédeur d’un automne.

 

Laisse couler sur ta peau

 

le verbe des années.

 

Mes mots

 

tels des cadavres

 

au creux de tes reins

 

rêvent ivres,

 

jonchent tes courbes,

 

se meurent au petit matin

 

dans le nid de tes seins.

 

Un filet de rêve

 

caresse ton corps,

 

fantôme adultère

 

dans le royaume

 

de l’ombre.

 

Une horde de loups

 

rode encore,

 

renifle

 

ton odeur profonde.

 

Moi le savant fou

 

j’inonde illettré 

 

les sillages

 

d’un âge sage

 

où les graines du temps

 

m’offrent en partage

 

la tendre besace

 

de tes printemps.

 



06/10/2012
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