Traînée de rosée.
Je marche pénétré, sous la pluie ignorée,
chagrin décoloré d'âme détrempée.
Mon sentier bascule: chemin bringuebalant.
Me couchant sur le flanc, abominablement!
Tu m'impliques dans cette descente aux enfers
puis sans fin, tu glisses pour quel qu’autres mystères
sur les sentiers permanents de l'imaginaire,
où des mots je trébuche jusqu'à leur frontière.
Il se relève, le visage blême,
mauvais rêve, c'est le deuxième.
Ce jour, il le maudit sous la pluie
Il brandit son point... En furie!
Orpheline, notre matin chavire,
chat gris sous la tonnelle,
ombrelle d'une prunelle.
Libertine, plaire et maudire.
Seriez-vous en naufrage?
Nos illusions sont-elles volages?
Vils sont bien des enfantillages...
Qui nous font parfum d'anti-Âge!
En vous pèse la solitude,
jet de rides paniculaires
au cœur de nos similitudes.
Volages ? Quel adage ordinaire !
Ils n'ont pas d'âges mais suis-je sage?
Non alors souriez... De mes envies
venez que l'on partage
toutes ces audaces folles de la vie.
Tu crois que tout est fini ?
Non viens, avec moi,
prendre le train et voyager dans l'infini.
Une autre galaxie, oui!
Révèle-toi.
L'eau de la pluie, nous a bénis...
Qu'elle efface tes rides et ridules!
Tu viens de renaître... Nenni rien n'est fini:
ta renaissance se module et puis ondule.
Moment circonstanciel,
entre temps et ciel,
se fait grisante,
fièvre inconditionnelle,
la sensation d'un cœur qui frémit et palpite.
L'ondée qui berce en nous l'enfance apaisante,
anime la flamme amie, qu'elle abrite.
Á quatre mains,
Robert,
Gabrielle,
Béatrice,
Rachel.
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