Á ma mie …
Aimer ce n’est qu’un mal merveilleux, gardien du meilleur. Les éclaboussures du temps, mes yeux voyaient les cieux, un cœur qui prie, un corps sans vie. On me croyait ange dormant. Mon amitié n’est pas une accolade de sentiments au claire de lune. Á gauche de mes seins, une crampe d’amour qui ne descend jamais au creux de mes reins. Même l’épaule hurlant à la mort je cueillerai à la sève montante de mes rosiers, pour toi, une rose. Cette fleur d’eau de rose fleurissant seulement au creux d’un cœur, ne demandant jamais l’aumône des sentiments. Nous prendrons toutes deux notre envol et je t’offrirai ma mie cette rose emperlée du matin de notre amitié. De ma main tremblante, diffuseuse de bonheur, ses pétales tomberont à tes pieds et embaumeront ton âme généreuse.
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 27 autres membres