La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Une brise hivernale ...

 

 

Ma vie, ville de lumière, mon cœur en étincelle, ma mèche s’est allumée un matin de janvier. Mes années des gouttes de cire, sceau de chacun de mes soupirs, de mes rires, orpheline des saisons, le temps me prend par la main …  Il me guide encens intime, chacun de mes pas deviennent  paysage d’un lutin, dessin d’un pantin, pantomime du destin. Marionnette équilibriste sur l’éphéméride j’ajuste ma danse, tantôt ombre chinoise, femme en filigrane. Prête moi ta couche, Hélios, je ne crois qu’en  un seul saint, le blanc de mes seins … Le pourpre de mes lèvres blêmit, ma peau frémit. Rougissent mes courbes sous les langues d’un fouet et se font veuves de circonstance, cavalières de sens mourants … 

 



27/12/2012
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 17 autres membres