Veuve joyeuse, la grande dame du grand large.
Elles racontent sur un piano blanc des histoires venues du ciel, les neiges éternelles. Kilimandjaro, tu me brêles ma peau, à ton sommet je suis oripeau.
Et le temps défile et l'envie s'enfuit ... Et l'amour s'en fout, l’insolence d’un chemin fou ...
Les petits cailloux blancs du petit Poucet je les ai semés mais de noir ils se sont teintés. Les flocons de ma neige tourbillonnent comme un horizon brûlant, mes pas s’enfoncent dans l’immaculée conception de ma mémoire. On m’aime mais moi je ne suis qu’une avalanche … S’écroulent les sentiments dans l’éboulement de mon cœur. Mon cœur sursaute se refuse à aimer en duo … Brel au creux de ma main, son incandescence me brûle la peau et sa lumière éclaire mon âme. Estampe d’un pays merveilleux où un ange songe aux ballets neigeux de danseuses enneigées aux hanches amoureuses, posées sur l’éternité d’une paillasse éventrée de baisers volés.
Et même si tous les bons dieux me persécutent, je suis l’oiseau tombé du ciel, l’inséparable du nid de son enfance, niche où des cristaux de givre chantent le nu. Ma dernière transhumance sera sereine, bordée de nuages blancs, je caresserai enfin la barbe de mon père Noël. Ta main se dessine à l’arme blanche, aux larmes blanches. Une plaie blanche paillassonne mon intimité, caresse d’une longue chevelure hivernale, métissée de douceur et de douleur.
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