Vol au vent.
En ce matin l’ivresse des loups guide ma main, avoir pour toute armoiries un nu sur mon destin. Qu’un regard incertain apprivoise, gitan, les lignes de ma main bohémiennes au grand vent. Dis-moi tout, dis-moi ce presque rien, toi le vaurien … Me reste un rêve en cavale le galop de tes yeux. Mon journal intime posé sur les genoux qu’enjôle le zéphyr, page sauvage après feuille de vigne j’effeuille quelques lignes futiles, deux trois soupirs fuyards … Les vagues d’un lointain badinent sur mes courbes, ne me laissant qu’un coup de froid aux reins. Ne dis rien toi mon bohémien, mes larmes au creux de ma main ne parlent que de trop, me parlent que de toi.
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 24 autres membres