Alisé.
J’ai couru à perdre haleine
sur le ciel céruléen,
malheureuse.
J’y ai gravé mes peines,
l’ardoise de mes lèvres
a pleuré nos noces éteintes.
Ma plume teinte.
Elle pleure,
gamelle de pauvre.
Elle geint,
pleurs de nymphes souffreteuses.
Et riment encore ses maux sur papier mosaïque de paysages abandonnés ...
Et chantent la fin des splendeurs d’un été sur des pétales désordonnés.
Et se fanent les corolles immatures de mots d’amour inachevés.
Le pourpre d’un pollen habille quelques muses,
sur des pétioles, la lumière fait naître, doucereuse,
des limbes de femmes amoureuses.
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