Âme de chien.
Mais où es-tu marionnettiste ? Je dessine sur du carton oublié, une poupée de cire, un enfant fatigué … Sur du papier mouillé, ma main veuve écrit des pleurs cartonnés. D’un rien de vaurien sur une lettre éplorée tombent mes lettres ouvreuses d’un jardin secret, mes pensées entremetteuses, maître de ma gueuse. Pauvre que je suis dans l’étang de ses sens endormis, les temps se gèlent sourds. Mes heures se déposent, timbre sans enveloppe, sceau du petit sot qui vit sans bruit au creux d’une âme appauvrie. Dans le puits de la vie de mon seau trop petit j’ai trop longtemps puisé le silence et l’oubli d’un corps de pluie. J’en bêle ma belle de nuit ! De ne pouvoir assouvir l’envie et le désir de conquérir l’abrute de tes seins moi la brute qui s’oublie dans l’ombre de tes reins.
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