Chacun ses maux mais les sanglots prennent tous le même métro.
Il a connu ces absences hivernales, toutes ses histoires endormies sur le quai d'une gare. Les langueurs estivales vendanges d'un automne sans fin, vent d'ange au faîtage d'une vie. Prunelle et larmes d'un puits sans fond, en ces matins si gris où les soleils couchants ont mouillé, le ciel et ses ecchymoses où les hirondelles ont blêmi et ils songent aux saisons, au temps primeur bohémien d'un quartier. Sa main faisant l'aumône vers la ruée de l'ombre, coulée de lave au cœur tremblant où gît la rose agonie de l'aube. Le brame du vendangeur, se perdre dans l'infini morose, névrose où se sclérose la ménopause du meneur de louves. Chiffon des cieux la catin du passé, feindre en la rosée l’aumônière de ses yeux, la traînée du passé héroïne de ses sanglots. Il n'est qu'un filigrane aviron d'un mirage, voile au couchant le drapé des saisons, quand le givre de la dernière moisson s'étale au chant de la mousson.
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Vouloir aimer c'est une si petite chose mais savoir aimer c'est tant d'amour à donner.
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