Balancelle bohémienne …
Café couleur chagrin, la petite cuillère crisse ces bruits de solitude. Un peu de sucre fond, amour chiné se craquèlent les souvenirs … Un café crème agonie d’un trottoir de bohème et même si la fièvre m’entraîne mes murs restent blêmes. Une écharpe à mon cou vole au vent ma prunelle. Et ce visage flou … Belle main de gitane glisse l’aquarelle, septembre en otage, mes larmes se dévient, charmille vénitienne. La biche aux yeux lourds, l’automne et son roulement de tambour, nos pas avortés. Guinche le zéphyr, enjambées embusquées une valse et un corset, et ce bal enjambé a perdu ce souffle de l’été. Des caresses soufflées plagiat d’ivresse. La maraude un jeu de marelle sur les lèvres et ces pavés dénichés … Je nous rêve ombrelle de destin, la nostalgie m’enlace mon cœur quitte sa place. La tendresse et ses paroles de robe blanche, s’enrobe frivole l’innocence et s’agenouille ingénue l’impatience des sens.
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