La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Bergère.

 

 

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Hé ! Manuel endormi … Que veux-tu que je t’écrive ?  Que veux-tu que je te dise, mon amie la vie … Que mon temps a vieilli, canne à l’appui, je me moque de ces jours de pluie, tous mes hélianthes fleuris … Que l’infini est hypogée où sont couchés mes rêves, où s’endorment nos rides, notre enfance au tapis, tapies sous des vers quelques rimes en négligé de soi … Ma vie l’unique compagne d’une fin de vie et ton sourire soin palliatif de nos dernières heures. Un vase de fleurs à notre chevet, vase, tes yeux se refermant au moment  même où je voudrais qu’ils restent encore un peu ouverts. Notre cœur à découvert, miettes de cœur éparpillées au porche même du : « Quand il est mort le poète … Tous ses amis, les yeux mouillés, tous ses amis au port sont rentrés. » Sur ton chaland aux courbatures de vieux plancher, j’ai souvent  reconstitué mon puzzle, gui, baie, art. Quant à ce réfugié tout là-bas dans le noir … Je ne sais plus trop quoi te raconter moi le Guy  Béart sans ton eau vive mais qu’est ce que j’étais bien dans tes bras.

 

En chantant il a accompagné ma maman jusqu’à son dernier moment. Et c’était tellement plus serein.  Et c’est tellement plus mignon de rejoindre le firmament en chanson que de se faire traiter de con en chantant. Sardou le chante bien et sans censure  … Guy Béart était le berger de mon verger.  

 

 

Á cette lune ai-je entendu le temps comédien m'engloutir, et sur la berge d'une nuit mue, mes larmes opus.

 

 

 

 

 

 

 

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19/09/2015
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