Do ré mi fa sol la si do, dodo.
Á la fin de l’automne,
les amants de Vérone
entendent cette chanson
qui résonne
aux notes monotones.
L’échappée d’un pardon
à la voix monocorde,
la horde
d’arpèges
sans solde
s’effondre
partition floue.
Le do
s’abandonne
fardeau,
ordre
du chef d’orchestre
le la
le séquestre,
las
de noces sucre d’orge.
Se loue
une louange
loyer de fortune.
Blasphème sous drap blanc,
dégringole l’usure du temps.
Ivresse d’un solfège,
la musique camisole,
leur chant s’isole,
l’amour s’immole
clef de sol.
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