La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

D’où vient le vent …

 

 

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Pour le plaisir des yeux regarder les jours s'éclore, laisser mourir le temps en passager clandestin, la clef d'un vieux moulin ancien combattant, où le grain s'étreint, où la brise flirte avec les rouages de la vie. Mon Corsage effeuillé au grand vent d’un matin  où le blé s’enivre au grand blond de l’été. Gitane au jupon fou, valsent à genoux les quatre temps, clef de sol, do, ré, mi,  phare, pianote le vague à l’âme.

 

La flûte désenchantée.

 

Petit fille aux yeux ecchymose,

fragile enfant,

balbutient tes paupières 

au couchant.

Le temps dépose

cyanure

et ose

au levant

se faire fière.

 

 

 

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06/08/2014
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