Éphéméride et fée mes rides.
Va, une vague pour toute monture et dis-lui avant que la mer se retire … Que la dernière larme n’expire du seuil esseulé de mon âme … Que le chant du poète m’aspire, embrun de muguet … Dis-lui … Je veux que tu fasses mon premier pas d’une douce enjambée avant le trépas de notre marche, le cœur en célibat. Avant que le temps sur ses marches en exode exulte son requiem, nos rêves en spirale, le râle des roses mortes. Sur nos sentiers battus où les gémissantes feuilles d’automne respirent à demi nues, sous nos semelles usées nos rues solstice d’un été s’endorment sous l’ombrage d’un olivier.
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