Êtes vous encore là ce soir …
Et de l'émoi du premier baiser, je recherche la tendresse. Mon cœur griffonne quelques mots d’amour qui se perdent dans l’interphone du temps. Les minutes raisonnent, dernier feuilleton, ici planète terre, que de mortes saisons … Elève moi Shéhérazade, des violoncelles dans le dos, l’enfant d’Ô, do ré mi sol la si do, non pas si haut ! Une petite voix voûtée volète, mie de pain dans la huche des jours, l’âge tendre au bord d’un ravin. La mémoire de la déchirure, lavis du firmament où l’Apollon fume son dernier mégot, un petit chit d’arc-en-ciel, un petit chut de dérapage.
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