Ivre de mots.
Enfant de bourgeoise ou de catin, fils de Judas ou fille de dieu, on est tous les mômes du ciel. Faire d’un morceau de papier griffonné un parchemin de vie, quatre vers dans un écrin, on réécrit son destin … On est de paille et de rien pourtant de chair et de fruit divin. J’ai mal au ventre, mes entrailles à terre. Ma passion chatouille l’univers, unies vers le meilleur, mendiantes de tout et d’un fini bien … Mes rimes sur un rayon de lune miment les astres, elles voudraient êtres comètes mais elles commettent des ratures. D’un battement de plume, elles s’envolent cherchant fortune sous les jupons de la nuit. Noctambules et taciturnes elles s’accouchent, gosses de rue et d’infortune, gavroches de bitume, titis de campagne. Mais elles sont les compagnes de mon cœur en alarme.
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