La petite prairie d’une vie.
Émue jusqu’à la moelle, mon cœur est éponge de partage, corolle ouverte, j’ai l’âme en guenille. Papillon du soir dans le nectar de l’espoir, mes paupières papillonnent, chagrinent la rose et l’aubépine, épine à l’aube, sourire au soir, larmes dans le noir. Mais pétales sous les semelles, mes pas cadencés, je cueille la pluie et le beau temps, ballot du vent, la mer du temps a plusieurs rivages. Le jasmin, le brin de muguet me restent fidèles. La marguerite et sa bohème m’imprègnent tendrement. Les tourments sur la grève, la main enfuie dans le sable, je cherche le sceau de la certitude, les yeux en fuite des quatre saisons. Entre le pourpre de mes pensées, dentelles saltimbanques et un matelas d’infortune respirent et valsent les fleurs des champs.
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