Lange à quai.
Tes lèvres sur ma peau, la caresse d’un ange et tanguent mes courbes, vagues duchesses sous le roulis de tes reins, elles retrouvent leur noblesse dans ta forteresse de petit vaurien. Je songe au temps où mes seins étaient des petits rois sous tes doigts, serins paillant sous l’alizé de ton souffle. Et nul mont de l’Olympe n’était plus majestueux que notre sommet d’amoureux, cordillère des Andes dans les cieux de nos nuits. Et quand à l’aurore de ce jour, époumonés, au creux de notre couche d’herbe folle la rosée vient abreuver nos bouches assoiffées et raviver le cierge des années, j’implore ces spasmes d’être une éternité.
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 25 autres membres