Le rythme d’être ...
Dans ses yeux j’ai vu mon Amérique cachée… L’éphémère printemps de ma vie renaissait dans chacun de ses regards. Ciselées d’or et d’argent perlaient mes larmes à l’abandon de ses baisers. Lapidé par ses caresses incessantes, mon corps se faisait déesse. Plaisir assouvi d’être à nouveau femme, puissance jaillit des flammes de mon âme. Cris et chuchotements valsaient dans l’étreinte sentimentale. Encore rêveuse s’éveillait au matin la frénésie d’une escapade. Mouvement sourd et lointain d’un cœur en chamade, romance noctambule d’un été indien, une douce brise susurrait à mon oreille la monotonie, le temps d’un couplet en l’espace d’un chagrin. L’audace de l’usufruit de mon inconvenance cinglait encore mon poitrail. Clouée sur la croix comme un nouveau dieu, je savourais ma résurrection. Bienveillance d’un instant fugace sous le joug de mon ignorance, se joignaient à mon espérance mythes, mimes et grimes ! Déraison dévorante, l’Ave maria de mes sens, s’engloutit dans la déferlante du temps, le rite des années.
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