Les clémentines …
Sur une feuille morte mon cœur s’est couché.
C’est un pli de douleur où mon cœur dérobé pleure la rose effeuillée.
C’est à l’encre pourpre que coule sa rivière loin de tes yeux.
Á mille lieux,
mon cœur clandestin,
minuit et son pantin où s’éteint le feu et cette lettre libertine évadée d’un feuillet …
La vigne chétive, ne vois-tu pas l’éther du dernier raisin ?
Á la dérobée la rosée printanière aubade de ta prunelle
et le merle
au ramage beau parleur,
au plumage moqueur
à l’ombrage d’une baie.
Me siffle un temps passé
la grève et le loup,
nos petits gestes inédits,
des petits bouts de mélodie,
draps de mélancolie somnolent des billets doux.
Filigrane et chandelle,
le prix Nobel d’une insouciance,
ma bohème n’a d’yeux que pour cette impatience.
Sur mon cœur élève d’autres cieux apposer la larme ensoleillée d’une page blanche.
Qu’un cœur asséché vienne fleur bohème apaiser mes langueurs
et auprès de ma blonde revivre ce temps d’ailleurs,
interlignes sur mes hanches.
* Poème archivé, auprès de ma blonde définition : ma prose juvénile.
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