La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Les roses blanches.

 

 

 

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Tous les canards sauvages dansent cette ronde, jolie môme. Les enfants du bon dieu la roulent dans leurs yeux. Cahin-caha les venelles de la lune, les vagues et les marées les pleurent si bien les vieilles épuisées. Quand la vierge se fait femme coule le pourpre des roses blanches, la quinte d’un printemps où toussote l’été. Les glaneurs  de l’automne ont pour unique ballot des feuilles mortes dans les yeux, serpette dans la main, ils serpentent de vieux chemins et détiennent le secret des vendanges immortelles où l’ivresse des champs de blés gagne la belle. Les neiges éternelles dans leur aube jouvencelle n’ont pour toute dentelle que des larmes givrées et tant bien maquillées que leur grâce gerça mes paupières et fit de mon cœur sur la blancheur de ces routes sentinelles, un aliéné.  

Pour toi jolie maman, avant que se dénude de sa beauté cette rose blanche, sur ses pétales je poserai les scellées de ton cœur. Que se referment corolle les battements de ton cœur sur tes jolis moments quand s’éteignaient en robe de soirée les roses blanches de tes étés. L’oiseau sur la branche a chanté et Rose Blanche s’en est allée. 

 

 

 

 

 

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22/03/2015
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