Les ruines d’une femme.
Dans un havre suintant, elles sont venues au monde comme la terre accouche au printemps … Les premiers sanglots d’un peuple en suspend, on les a épinglées sur le rideau du temps, ces douces créatures. Mais passe l’autan aux mains chapardeuses … Tombent les larmes du grand seigneur érodant les pierres de taille ! Les prévôts d’une cour partiale qui à mi-parcours baissent leurs bras trop courts ! Sculpteurs de rêves impurs, les demi-siècles fripent des corps si purs à peine matures de quatre ou cinq décennies. Plus tardives que ce ridicule, quelques ridules bénissent la peau de joues affranchies. Une randonnée pédestre où quelques jambes encore alertes mais saisonnières viennent se fouler la cheville. Le rire de l’absolu délire retentit alors pour mieux assouvir tes caprices. Ta bêtise séculaire règne en mère tenancière ! Du haut de ta chaire, tu lacères si bien leur chair, tu joues admirablement ta scène, toi l’artiste corrompue ! Ménopause comment oses-tu ?
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