Mégère.
Un lac asséché, la dernière fuite, toutes mes larmes ont fugué, un bouquet de musique sur la pointe des pieds. Brouillard de mémoire, funambule entre cils et sourcils le fil de la vie. Automnale et tremblante, faillir sans pâlir, les feuilles mortes veuvage du temps. Sacrilège, blâme ou détresse, je chaparde, pesette, les caresses orphelines de tes mains, veuve noire de ma prunelle pupille un automne estival … En cortège orphelin une lampée d’arpèges aux aubes incertaines, vivre un seul jour comme un aujourd’hui, sans suie au cœur … Vont et viennent farandole capucines et orchidées. ô ! Tes ailes mon ange détiennent le secret de l’indélicatesse de toutes tes absences. Trimarde j’irai mendier sans fin la clef sans faim de nos sentiers interdits.
* Mégère (Entomologie) : Insecte lépidoptère papillon de jour de la famille des Nymphalidés, la chenille de la mégère se nourrit sur les graminées.
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