N’aie maux.
Assise sur une chaise d’argile, prieuse au levant, petite chandelle sous le temps souffreteux elle écoute l’écho de ses rires d’enfant. Un sanglot, l’illusion du dernier drapeau, le soleil placebo … Sous le placenta du firmament des grains de poussière défilent devant ses yeux, on dirait l’orient … Des perles de nacre de ce collier d’hiver laiteux ornent sa peau de fièvre dormeuse. Dansent ridicules précieuses les ridules, petite ronde sur son cou. N’aie crainte de l’herbe folle, versets du temps, l’ivraie près de ton hameau, la livrée sur ton épaule, petite dame aux yeux humides. Valse la porteuse de pain au grès de tes paupières entremetteuses, levain d’un berceau, de ces jours enfantins. Naît maux la gouttière des années, aie mots de toutes ces fleurs tenues dans ta main, n’aie larme de la gerbe portée en ton cœur, chut …
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