Petite viens ! Je vais te conter un poème ...
Fluette des champs,
passe le temps.
Deux amoureux détissent
leurs chemins,
effilant la vie
pour tisser la rose.
Tisserands de vie,
tisserins d’un nid,
des brindilles à la main,
ils te feront un abri
où tu pousseras
ton premier cri,
Qu’il est petit,
si infime,
le bruit de tes premiers pas.
De ton ballet
ballerine virtuose,
tu tisses,
fil fragile,
ton napperon au crochet,
prélude d’un grand film,
celui de ta vie.
Tisserande du temps,
tu auras
le cœur cambré
d’anciens je t’aime,
le cœur comme
une ardoise à l’envers
quand il regarde en arrière,
quelques notes
dans un grimoire,
le regard d’une fillette
aux yeux couleur noisette,
le reflet d’une chambrette,
deux ou trois larmes
te viennent,
miroir de maux.
Alors à présent
fais les rêver
les lignes de ta main
à en hanter tes mots
afin qu’ils redeviennent
les nourrissons de ta mémoire,
leurs lumière et ton son.
Tu auras le cœur
comme un je t’aime,
velouté de bohème,
quand tu écriras
ton dernier poème,
souvenirs d'enfant
aux taches de son.
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 27 autres membres