La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Poésie saphique, les courants littéraires.

 

 

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Les haubans de tes cris de splendeur

 

J’adore

la langueur de tes tétons

contre les miens,

 

quand persiste

dans

la lueur de tes prunelles

 

la perversité si douce

de

ton Désir.

 

L’oriflamme de ta chevelure

s’éparpille maintenant en la nuit

dessus notre couche,

 

mes paumes effeuillent

les

haubans de tes cris de splendeur,

 

ô

ma

Fée de gloire,

 

nos robes gisent à terre

sous

le regard de la lune,

 

je laboure

l’

urne de tes flancs,

 

les cantiques de mes baisers

t’ inculquent

la délicatesse de nos harmonies païennes,

 

ton corps devient

farouche,

puis timide,

 

ma lippe dévoile

l’

océan de ton pertuis,

 

puis vendange

la

ferveur de tes luxures,

 

bientôt j’entends

la mélopée de tes cris

sous le dais de Beauté,

 

j’entends  

l’allégresse de ton buisson de Grâce,

le péan de ta cyprine

 

que

 je t’offre, jambes mêlées,

ô ma vierge souveraine,

 

tandis que tu me souris, assouvie,

parmi

les roses de l’amour et de la Tendresse. 

 

Auteur : Sophie Rivière.

 

 

 

 

 

Votre poème me fait songer à une flibustière d'eau douce, dont l’intitulé serait :

«  La balade de soufre d’un cœur bohémien. »

Le droit de veto, les sarcasmes de l’homophobe seront bannis.

Pour la beauté du texte, louange  de Sapho.

Pour la beauté du geste, un avis lui serait profitable.

 

 

 

Rachel Désir

 



08/09/2016
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