La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Postscript.


Je me sens comme un repli d’écriture.  Je suis loin d’être Einstein … D’autant plus que sous l’effet d’un certain médicament, je côtoie la dépendance sous l’érosion précoce de mes neurones, tout comme celle de mon corps, l’apparat le plus précieux de l’être humain. Mais je tenais à être  conférencière d’un sujet préoccupant : l’amitié virtuelle. Elle s’avère un prélude certes, prémisse abstraite. J’ignore les fondements de certaines genèses. Mais l’abstrait reste conquérant d’un concret. Peu de personnes m’apprécient, la sincérité m’a affranchie du mensonge, au berceau. Mais j’ose croire en la franchisse de certains êtres. Je pense  que ces quelques lignes  ne vous intrigueront  pas, si vous  lisez consciencieusement mes textes, je me vis dans mes écrits. Des commentaires sur des blogs, sur Facebook, des messages privés puis plus sympathisant des mails et ensuite une réelle complicité. On ne joue plus l’artiste on est l’acteur principal au milieu de sentiments. Tout ce virtuel propice à l’enracinement d’une amitié puis à son éclosion. La muraille de chine n’est pas infranchissable, je vous parle de ma propre expérience. Ce soir c’est le dévidoir  de ma conscience d’où ma citation :

Prémisse de genèse. Internet est un nourrisson de sentiments qui demande le sein.  Mais la mère nourricière reste notre propre conscience.

Á des milliers de kilomètres sentir couler des larmes sur une joue sans regarder ces yeux pleureurs et entendre des éclats de rire sans voir sourire des lèvres, les tympans en sourdine, n’est ce pas là,  l'algorithmique des sentiments  … L’amitié peut être neutre ou infondée, la probabilité de la métaphysique, ne portons pas préjudice à l’ontologie.

 




28/05/2013
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