La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Pourpre de vie, passe-velours.

 

Voyage en solitaire,

mes veines deviennent une prière.

Qu’on m’offre un sanctuaire

de miel et de sommeil,

bâtisse cendreuse.

Á l’hôtel bâti de pierres dormeuses,

de ciment blanc sans Jésus acariâtre,

juste une poubelle de vie afin que j’enterre

ivre de solitude les cris saouls et sanguinolents

sans guigne, sans relent 

de mon âme en détresse, blanchâtre,

, marâtre d’acariens.

Je détiens des pouvoirs de vaurien.

Vermine, saletés de punaises,

soyez à votre aise!

Une seule me suffit pour accrocher au mur

ma fausse armure.



07/07/2012
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