Sauf-conduit comédien.
Sur un cœur désassemblé
se dénudent les épis de blés.
Un adieu sur les lèvres,
s’en vont quérir l’aubépine
les fileuses de l’été.
Et leur fil s’abandonne
dentelle esseulée
sur l’aube épine de l’automne
et tourne l’hélice d’un soleil blet.
Tous les chagrins du monde
inondent la roseraie du bon dieu
où les têtes blondes
ronde des colombes,
roulent dans leurs mains un chapelet.
Grand ouvert leurs yeux
portes mortuaires,
sous leurs paupières
dansent filin de lumière
les mèches blanches
tisserande du dernier lange.
Si leurs larmes étaient étai …
Y somnoleraient les anges
feuillage sur la branche.
Mais leur prunelle veilleuse mièvre
sous la tonnelle des cieux,
entament un requiem
caresses blêmes
des ailes de l’adieu.
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